La récente sortie sur Netflix du film « Fabricant de Larmes » (The Tearsmith), inspiré des romans éponymes de Erin Doom, était attendue avec impatience par les abonnés de l’entreprise américaine. Cependant, l’adaptation cinématographique semble avoir déçu une large part de son audience. Entre critiques mitigées et désarroi des spectateurs, le film peine à convaincre et suscite de nombreuses interrogations quant à ses choix artistiques.
Premièrement, le rythme effréné du long-métrage est pointé du doigt. La condensation de deux romans en un seul long-métrage a manifestement nui à la narration, laissant peu de place à l’approfondissement des personnages et à l’évolution naturelle de l’intrigue. Les spectateurs regrettent l’absence d’une série qui aurait permis une immersion plus significative dans l’univers complexe et riche d’Erin Doom. La rapidité avec laquelle les scènes s’enchaînent et certaines situations gênantes ont contribué à une expérience en demi-teinte.
En outre, l’alchimie entre les protagonistes interprétés par Simone Baldasseroni et Caterina Ferioli, est jugée inexistante par une partie du public. Cette absence de complicité contraste fortement avec d’autres couples iconiques des productions Netflix, réduisant l’impact émotionnel de la fiction.
La fin du film, particulièrement critiquée pour son manque de cohérence a déçu la majorité des abonnés. La dernière scène, censée marquer le point culminant de la romance entre Nica et Rigel, laisse un goût d’inachevé et de confusion. Les premières critiques sur des plateformes telles qu’Allociné et Rotten Tomatoes reflètent la déception générale, avec des scores modestes. Bien loin des attentes, « Fabricant de Larmes » semble malheureusement incapable de rivaliser avec des succès tels que « À Travers Ma Fenêtre » ou « À Contre-Sens« .
