Avec sa nouvelle création originale historique, Netflix nous propose un voyage émotionnel très intense durant le chaos de la Seconde Guerre Mondiale. La série met en scène la jeune Française Marie-Laure LeBlanc, et Werner Pfennig, un soldat allemand, dont les destinées s’entrelacent à de multiples reprises.
Dans un premier temps, il faut savoir que « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » est une adaptation du roman éponyme d’Anthony Doerr, qui a notamment remporté le prix Pulitzer. Alors est-ce que les deux protagonistes sont le fruit de l’imagination de l’auteur ou la série est-elle inspirée d’une histoire vraie ? Nous avons mené notre enquête !
Toute la lumière que nous ne pouvons voir : Des faits réels ont inspiré la série Netflix ?
Tout d’abord, il est essentiel de reconnaître le talent d’Anthony Doerr pour avoir retranscrit une telle richesse de détails dans son œuvre. L’auteur a passé une décennie à peaufiner son roman, s’immergeant dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, visitant les villes de Saint-Malo et de Zollverein en s’imprégnant de la culture locale et du contexte historique. Malheureusement, les personnages principaux et leur histoire sont complètement fictifs.
« Toute la lumière que nous ne pouvons voir » n’est donc pas inspirée d’une histoire vraie, mais la fiction se base tout de même sur les récits de personnes ayant réellement vécu à cette époque. Marie-Laure, avec son courage et sa détermination, incarne les valeurs et les expériences de nombreuses personnes aveugles ou handicapées qui ont trouvé des moyens de résister et de survivre pendant la guerre. Sa passion pour la littérature, en particulier pour « Vingt mille lieues sous les mers » de Jules Verne, reflète l’évasion et le refuge que la littérature offrait durant une période de terreur et d’oppression.
Werner, de son côté, représente ces enfants enrôlés malgré eux dans une guerre qui n’était pas la leur, témoignant de la manipulation des jeunes esprits par le régime nazi. La complexité de son personnage met en lumière les nuances morales auxquelles étaient confrontés les individus pendant cette période tumultueuse. Son intérêt pour la radio et la science, ainsi que son dilemme moral, évoquent les histoires de nombreux scientifiques et techniciens de l’époque.
Les recherches minutieuses d’Anthony Doerr lui ont permis de découvrir plusieurs anecdotes très personnelles. C’est cela qui laisse supposer que « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » s’inspire de faits réels. Les décors, les dialogues et le contexte historique sont si soignés qu’ils donnent l’impression d’être authentiques.
Le rôle de l’oncle de Marie-Laure et sa passion pour la radio, ainsi que l’importance de cet outil de communication dans le déroulement de l’intrigue, ne sont pas des inventions. Les communications radio clandestines ont été un élément clé de la résistance en France et ailleurs en Europe. Le risque pris par Marie-Laure reflète le danger réel auquel étaient confrontés les résistants de l’époque. « Toute la lumière que nous ne pouvons voir » ne s’inspire donc pas d’une histoire vraie, mais elle reflète la réalité de l’époque grâce à sa mise en scène exceptionnelle et les multiples recherches d’Anthony Doerr.
